2023 - Etrechy. danger, escalade interdite.

Pépito

L'affaire Etrechy. Apprendre et comprendre autant que faire se peut... 

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Avant de commencer, présentont les acteurs :

- L’Agence des espaces verts : Administration régionale qui œuvre à la préservation, à l’aménagement et à la gestion des espaces naturels qu’elle a acquis.

- Le site d’escalade d’Etrechy : c’est un site concrètement parfait pour la découverte de l’escalade par les enfants et l’initiation des adultes ; les experts ne trouvant leur compte que sur très peu de lignes difficiles pour les inciter à s’y rendre.

- Le collège de la commune : Il y a plus d’un an, des enseignants aidés de nombreux bénévoles ont entrepris de rénover les vieux circuits d’initiation délaissés depuis plusieurs années, afin de pouvoir y conduire à nouveau leurs élèves. Les travaux de rénovation ont été effectué avec l'accord du responsable du secteur de l'AEV. Mais, face à la demande de signer une convention par laquelle l'AEV  autoriserait à l’année la pratique de l’escalade, le directeur régional a opté plutôt pour l'interdire sur l'ensemble du parc foncier régional au titre de prémunir l'AEV d'un risque de poursuites en cas de "dommages corporels" consécutif à un accident d'escalade. Voir le document présentant le projet : Mercredi de la Grimpe. 

- Et l’article. L. 311-1-1 du code des sports de nature ! Que peu de grimpeurs connaissent alors que ce texte est un sésame qui nous « ouvre » les portes des falaises.


Un site méconnu d'un coup révélé aux grimpeurs...

Il y a deux semaines environ nous avons été nombreux à recevoir un message avec un lien nous invitant à lire un article publié sur le site de Montagne magasine par lequel nous avons appris que la pratique de l’escalade sur le site d’Etrechy est dorénavant interdite par son propriétaire foncier : l’agence des espaces vertes de la région d’Île de France au titre que : « les blocs présents sur le site sont dangereux », en conséquence, pour des raisons de sécurité, « le règlement du site va ainsi être modifié et les marquages sur les blocs supprimés ». (Voir : https://www.montagnes-magazine.com/actus-gilles-rotillon-escalade-blocs-naturels-danger).

Interdiction aussitôt notifiée par un courrier officiel précisant : « …qu’en cas d’accident d’escalade, la responsabilité du propriétaire sera recherchée et les garanties de notre assureur serons sollicitées. Bien que le gouvernement soit favorable à l’atténuation de ce régime de responsabilité visant à favoriser le développement de la pratique, il n’est pas favorable à une exonération totale dans le cadre de la pratique d’un sport de nature et soutient une responsabilité limitée aux risques « normalement prévisible ». Sans doute le signataire de cette interdiction considère-t-il « normalement prévisible » que la responsabilité du propriétaire serait recherchée en cas d’accident.

Interdiction jugée infondée et dangereuse par les démarcheurs : infondée parce que « …l’accidentologie reste très faible proportionnellement au nombre de pratiquants », ensuite parce qu’elle repose sur cette « ineptie » le propriétaire supposant qu’il aurait forcément à répondre de sa responsabilité en cas d’accident. Et dangereuse parce que : « Ce site d’escalade risque prochainement de devenir une pierre noire dans le développement de l’escalade en forêt, comme l’accident de Vingrau l’a été pour la falaise ».

En fait nous sommes là, face à deux craintes qui s’opposent suivant deux scénarios catastrophes, avec des suppositions en chaîne. L’AEV interdit la pratique de l’escalade de crainte d’être poursuivi en cas d’accident, déclenchant aussitôt la crainte que cette interdiction incite d’autres propriétaires de sites à interdire à leur tour la pratique de l’escalade sur la base du même argument sécuritaire.

Curieuse situation car les craintes s’appuient essentiellement sur la lecture du même code des sports de nature, qui inclut l’escalade et que voici : « Art. L. 311-1-1. – Le gardien de l’espace naturel dans lequel s’exerce un sport de nature n’est pas responsable des dommages causés à un pratiquant, sur le fondement du premier alinéa de l’article 1242 du code civil, lorsque ceux-ci résultent de la réalisation d’un risque normal et raisonnablement prévisible inhérent à la pratique sportive considérée. »

Ce texte est rappelons-le censé rassurer le propriétaire quant à sa responsabilité en cas d’accident, donc de le prémunir du scénario redouté, à savoir « qu’en cas d’accident d’escalade, la responsabilité du propriétaire sera recherchée… » D’où l’affirmation que l’interdiction est incompréhensible pour un grimpeur.

Effectivement, pour nous, grimpeurs, c’est facile de se moquer du directeur de l’AEV qui a signé cette interdiction alarmante car il y a longtemps que statistiquement il a été prouvé que l’escalade en bloc n’était pas plus dangereuse que la bicyclette et le ski et que si on laissait nos enfants faire de l’escalade ce n’était pas de l’inconscience. Facile d’ironiser comme je vais le faire là, étant du camp des grimpeurs qui contestent cette décision aberrante comme dénoncée par ailleurs : « Si les blocs présents sur le site sont dangereux, on ne voit pas en quoi l’interdiction de pratiquer l’escalade leur ôterait le caractère dangereux qu’on leur attribue ; il faudrait tout simplement interdire l’accès à ce site, et à ceux d’ailleurs aussi. » En gros, le texte nous convainc, nous les grimpeurs, que l’interdiction repose sur de mauvaises raisons, qu’elle est contraire au bon sens, d’où ce final politique : « il semble nécessaire d’être prêts à se mobiliser pour que cette décision ne crée pas un précédent qui ferait d’Étréchy et du 21 octobre un lieu et une date signifiant un freinage absurde dans le développement de l’escalade, au moment où elle explose dans le monde entier ».

Cependant, comment puis-je être convaincu que la décision de l’AEV d’interdire la pratique de l’escalade chez elle est infondée et dangereuse et réagir en conséquence, si je suis dans l’incompréhension des subtilités du texte, qui laisse entendre que la responsabilité du propriétaire pourrait être recherchée, même si la possibilité d’une plainte est statistiquement minime. (C'est classique, il semblerait que le seul fait que la responsabilité du propriétaire pourrait être recherché sans nécessairement qu'il y est une suite, motive le refus d'accorder l'autorisation de grimper chez-lui. Autrement dit, refuser toute obligation à devoir se défendre en cas...). Le problème de la responsabilité a été évoqué pourtant lors de la réunion entre les parties qui a eu lieu 6 mois plus tôt donc voici une partie du contre rendu mise en ligne sur le site du Cosiroc : - L’AEV explique ses missions et ses objectifs. Elle indique que cette forêt est soumise au régime forestier, et que son aménagement est cadré par arrêté préfectoral. Elle indique que ce type de chantier de nettoyage est une véritable aubaine pour ce spot d’escalade, cependant ce type de chantier tout comme la pratique sportive en forêt régionale doivent être cadrée. Il est, en effet, nécessaire de prévenir l’Agence pour toute occupation temporaire de la forêt : chantier de nettoyage ; pratique sportive, tournage, manifestation culturelle, etc, … En effet, dans la mesure où cette forêt est aménagée, entretenue, classée, etc., … il est de la responsabilité du propriétaire de prévenir tout conflit d’usage. Concernant les blocs de grès et la pratique de l’escalade, se pose la question de la dangerosité de certains blocs, de la responsabilité, de problèmes d’assurance.  

A priori, l'AEV n'était pas hostile à la pratique de l'escalade chez elle puisqu'elle l'a autorisé jusqu'au jour où il a été question de signer une convention avec ce que cela implique d'inquiétude et d'interrogation. En conclusion, l'AEV demandait en échange de cette signature que soit traité le problème de la responsabilité... (sous entendu, je pense, que c'était d'après elle. au demandeur de l'assumer)1. C'est ainsi que j'aurai personnellement réagi : vous voulez grimper chez-moi ? Ok mais je ne veux pas être ennuyer et payer les pots cassés, à commencer le coût de l'assurance supplémentaire que cela suppose. Et vous ?

Une interdiction " inadmissible "  ci-dessus en contrepoids d'une interdiction ci dessous généralement approuvée des grimpeurs.


1) Si l’on se réfère au Code de l’Urbanisme, les collectivités peuvent passer des conventions avec les propriétaires. Un Conseil Général peut le faire au travers d’une Communauté de Communes. Les sites majeurs peuvent être gérés de manières différentes.

En effet, qu’impliquent les mots en italique dans le texte : « Le gardien de l’espace naturel dans lequel s’exerce un sport de nature n’est pas responsable des dommages causés à un pratiquant lorsque ceux-ci résultent de la réalisation d’un risque normal et raisonnablement prévisible inhérent à la pratique sportive considérée. ». Sans les deux mots soulignés, il serait clairement dit que l’AEV est exonérée du risque de poursuite en cas d’accident d’escalade. Mais voilà, ils sont là avec leur cortège d’interrogations et d’incertitudes. On peut donc penser qu’après avoir étudié sa situation et le texte, le propriétaire n’a pas accepté « raisonnablement » que soit pratiquée l’escalade chez pour ne pas avoir à gérer un dossier de plainte. D’autant plus que la mission de l’agence est la protection et la gestion de l’environnement et non pas de promouvoir des activités sportives érosives qui rentre en conflit avec sa mission : ce qui faut considérer aussi.

Au même moment, il y a eu plusieurs interdictions qui ont eu lieu sans déclencher la moindre réaction de la communauté des grimpeurs - Ici, à La Roche aux Dame, sur la commune de Mondeville. Interdiction qui est survenu après un siècle de tolérance à la présence des grimpeurs. Comme le dit la pancarte... C'est le grimpeur qui risque d'être poursuivit et non plus le gardien de la chose... Le problème est différent certe. Mais imaginer le même panneau avec cette enseigne : PROPRIETE PRIVEE DE L'ETAT... Impossible ? Vraiment !

Pour tenter de résoudre le problème à notre avantage, iI n’y a qu’une seule solution possible : dialoguer et convaincre le  " propriétaire " du site que sa responsabilité ne serait pas engagée s’il permettait que des risques liés à la pratique de l’escalade soient pris chez-lui. Qu'elle incomberait au demandeur. Mais malgré cela,  est-ce possible que l’AEV soit totalement exempt de toutes responsabilités en cas d’accident liées à une pratique sportive ? Qui endosserait le rôle de gardien au cas où c’est possible ? C'est possible, évidemment il suffit de le dire comme l'a fait la FFME à une époque où l'on ne concevait pas l'arrivée un problème juridique du fait d'une plainte venue d'un grimpeur. (Alors, le conventionnement, c'était, juste un moyen de permettre l'accès aux sites d'escalade. Il semblerait que seule une commune, un groupement de communes, un département ou une région peuvent aujourd'hui endosser la responsabilité d'une convention. Une gouttelette de plus dans la pluie des responsabilités qu'une communauté territoriale a en charge).    

Même dans l’hypothèse où l’AEV en soit exonérée grâce à la signature d'une convention avec le demandeur, il reste cependant la responsabilité morale, ce dont il faut tenir compte aussi. En effet, la présence d’une essence ou d’une plante rare ou d’une espèce volante protégée peut conduire à réglementer les activités humaines, comme un danger patent peut conduire à une interdiction préventive : il existe d’innombrables exemples.

Au delà du cas Etréchy, en général pour beaucoup de gens, l’escalade est considérée dangereuse comme la moto est considérée dangereuse, alors que ce sont les situations particulières qui le sont ; d’où l’idée de risque normal si difficile à appréhender. Je m’explique ! Est-ce normal dans une conduite normale d’une escalade de se retrouver 6 ou 7 mètres au-dessus du dernier point dans un passage à la limite de ses possibilités alors que vous êtes dans une falaise sportive équipée a priori pour prémunir les grimpeurs de tout conflit existentiel jugé « inacceptable ». Avec cet exemple, je cherche à montrer, que le gardien de la chose peut avoir à répondre de sa responsabilité si le plaignant, qui peut être l’accidenté, ses proches ou son assureur considère que des dommages corporels suite à une chute, résultent d’une situation particulière à laquelle il n’aurait pas dû être confronté. Bien entendu, il faudra juger si la situation particulière propice à une chute pouvant aboutir à des blessures graves, résulte d’un mauvais choix ou d’une mauvaise décision du grimpeur, ou si elle est indissociablement liée à un choix ou à une négligence de l’équipeur, du gestionnaire ou encore du gardien (la probabilité qu’un grimpeur se retrouve situation dangereuse est d’autant plus élevé qu’on peut volontairement la favoriser : cela c'est produit au nom de l'escalade véritable où le danger, du moins le doute, doit être présent). En principe, les conséquences d’une chute semblent raisonnablement prévisibles au gardien tout autant qu’aux grimpeurs, mais qui d’entre-nous n’a pas été piégé ? Bien entendu, ce n’est absolument pas le cas pour les circuits enfants d'Etrechy pour revenir sur le cas d'étude, il n’y a pas en principe de piège. 


Nous sommes à présent face à un choix "en connaissance de cause" à signer ou pas cette pétition : https://www.mesopinions.com/petition/sports/pouvoir-continuer-grimper-site-bloc-etrechy/197217. Ce que j'ai refusé mécaniquement de faire sans auparavant chercher à comprendre et vérifier la pertinence du scénario catastrophe (Le texte alarmant me semble vouloir ôter d'emblée aux lecteurs toute possibilité de réflexion, captés par la mécanique des raisonnements inquiétants donnés en cascade. - Que ça nous plaise ou pas, le site d'Etrechy ne nous appartient pas comme il nous ai dû d'aucune manière. Nous ne pouvons que demander " en toute intelligence et dans le respect des personnes " que l'interdiction soit levée au moins pour une période d'un an. En tout cas, nous savons que les protagonistes fin janvier vont bientôt se rencontrer et j’attends avec impatience et optimisme le résultat des négociations qui se ferons sans doute en toute intelligence. Surtout si l'on considère, que la mission de cette agence et le contraire de ce qu'on lui prête, d'interdire a priori l'exercice des sports de pleine nature. 

Et pourtant...

Bientôt des interdictions d'une nature bien réelle.

Vous ne le savez peut être pas car nous sommes peu pour l'instant à en parler, présentement comme on dit, nous sommes en train de nous acheminer en silence vers une règlementation de la pratique de l'escalade en forêt domaniale : réglementation qui implique une mise en place de zones officielles d'escalade. En effet, pour ce qui est de la menace réelle sur les sites d’escalade bellifontaine je pense que l’inquiétude de voir s’interdire des sites d’escalade, va venir de la difficulté à concilier les sports de nature et la protection de l’environnement (Comme à Etrechy d’une certaine manière). Vous l’entendez cette préoccupation des gestionnaires : « sensibiliser les pratiquants pour un comportement plus responsable vis-à-vis des milieux naturels en proie à la fragilisation de la biodiversité »

Si on regarde spécifiquement la pratique de l’escalade dans le domaine d’Etrechy, elle est circonscrite à une petite zone, ce qui signifie que l’impact sur la nature peut être globalement maîtrisé par le gestionnaire. Mais pour ce qui est de la forêt domaniale de Fontainebleau et des Trois Pignons, toujours du point de vue de la préservation de la nature, c’est le grand désarroi pour ceux qui en sont responsables. Curieux, cette indifférence, du moins ce silence quant au travail en cours qui consiste, avec la complicité plus ou moins consciente d’une poignée de grimpeurs et de représentants d’association comme le Cosiroc, à délimiter sur des cartes des zones d’escalade « officielles » autour des circuits. Il y a peu, j’ai assisté médusé à une des séances de travail.

- Où va-t-on avec ça ? Probablement, vers une réglementation parcellaire… Objectif non avoué mais cependant évident à l’écoute de certains propos échappés de part et d’autre, de proscrire à plus ou moins long terme, la pratique de l’escalade hors ces zones. « Celles-ci devaient être définies dans les plus brefs délais et sans vaine discussion » : a-t-on répété toute la réunion : « et si on ne peut pas avancer à cause de vos discussions, on fera sans vous ! ». Ne pouvant valider, au prétexte de ma présence hasardeuse à cette commission de travail, l’arrivée probable d’une réglementation qui restreindrait l’activité sportive de la communauté des grimpeurs, j’ai proposé avant de circonscrire des zones d’escalade « aménagées », que soit défini avec des pratiquants du hors circuit, non représentés pour l’instant dans cette commission, les zones rocheuses où l’escalade « non aménagée » serait tolérée et cela pour l’ensemble des forêts domaniales. Ça ne devrait pas être un problème de faire dans cet ordre, s’il n’y avait pas la moindre intention de nous interdire à plus ou moins long terme l’escalade hors des zones « officielles ». En clair, qu’on le veille ou non, il faudra chercher un compromis équilibré et raisonnable entre les nécessités, au risque de perdre quelques parcelles au lieu des deux tiers des sites actuellement fréquentés par les grimpeurs. Oui, les interdits futurs auront pour raison l’écologie.

Deuxième volet d'une Aventure unique en son genre !

Une aventure commencée il y a un an et demi qui fini bien comme prévue malgré la longévité du chantier, encore inachevé ce jour... En tout cas, bientôt les renseignements sur les pistes d'escalade enfants en parti élaborés bien avant cette interdiction "tactique". En effet, que d'annonces pour un petit site " sans histoire " que peu de grimpeurs connaissaient avant " le coup " à la fois médiatique et politique, donc il a fait l'objet il y a à peine plus d'un mois (voir la revue Grimper et le site de la FSGT). 

J'ai suivi l'affaire de la reprise des circuits. Genre de chantiers que je connais bien pour en avoir fait beaucoup et qui se font généralement en quelques jours étalés sur quelques semaines et d'une manière quasiment confidentielle, sauf là, à cause de tout ce monde de partout pour s'investir à leur réhabilitation (Fsgt, cosiroc, Usep, région îles de France, Sport et Nature j'en oublie). Si bien que j'ai eu beaucoup de mal à savoir qui faisait quoi exactement tant il y avait de participants annoncés et d'associations impliquées.   Cependant après avoir lu l'article sur le chantier participatif organisé par la communauté de communes présenté par l'éducateur sportif Charles Normand, ainsi que l'article du 28 sept 2021 sur Le Républicain qui en parlait, ainsi que la longue annonce du Cosiroc annonçant aussi sa participation, j'ai pu tardivement en parler ici, avec une certaine ironie en finale car j'ai eu de quoi en sourire : " Rochers d'Etréchy (1 Avril 2022) : Au cours de l'année 2021, Charles Normand, éducateur sportif a entrepris avec ses élèves accompagnés de nombreux adultes de dégager dans le cadre des activités périscolaires du mercredi,  les rochers des circuits Enfants en vu de les réhabiliter. Précisément, le Blanc (8 à 11 ans), le vert clair (11 à 14 ans), et le circuit jaune/orange. Aujourd'hui, seul le circuit jaune est actuellement "suivable" (mars 2022) mais normalement, avec l'arrivée des beaux jours, les travaux de réhabilitation devrait se poursuivre avec la participation de nombreux responsables techniques et administratifs. Une réunion importante a eu lieu à propos de cette opération de rénovation des circuits.  J'ai retenu cette annonce un brin stéréotypée, je cite ...il a été décidé lors de cette réunion que ce soit le Cosiroc de par son expertise et son expérience qui soit référent balisage de circuit sur le site). En clair, les bénévoles de l'USEP dit aussi l'ARB qui ont l'habitudes d'entretenir les circuits enfants du Télégraphe au Rocher du Duc, se proposent d'aider à faire la peinture des circuits enfants d'Etréchy pour en faire des circuits F comme " Facile " : vu la précision des coups de pinceaux des intervenants, ça va être du bon boulot  ".  


Ci-dessous, encart publié sur le programme des sorties à la  découverte des sports de nature distribué par le département de l'Essonne. Celui-ci montre que l'escalade était autorisée...  

Vu l'ensemble des partenaires associés au projet de reprise présentés ici par les logos et le soutien technique et pédagogique du Cosiroc, de l'Usep et de la FSGT avec les deniers publiques svp, on peut se demander pourquoi d'un coup, l'un des partenaires, en l'occurrence l'Agence des Espaces verts,  " sabre " le projet quelle a d'abord soutenue, en interdisant la pratique d'escalade chez eux ? 

Jamais la reprise de quelques circuits abimés n'a eu autant d'attention des administrations et des médias, il semblerait même que ça soit la première fois qu'une telle opération soit payée avec des sous du trésor public : champagne !   

La suite, on la connait, l'agence a été accablé de tous les torts, en autres d'avoir créée bêtement une " situation à risque " car propice à inciter des tas de propriétaires de sites de blocs d'interdire l'escalade aussi.  On pouvait en douter, mais en même temps, il y avait cette culpabilité à cause de cette suspicion de trahisons, à vouloir comprendre les motivations du camps adverse. De plus, seuls les ignorants doutes et posent des questions. N'empêche que j'ai douté et posé des questions et j'ai vite compris, grâce à une analyse " sans a priori " du dossier, que cet interdiction plus sensée qu'il y parait, permettait d'espérer une issue favorable en toutes intelligences. D'où cette annonce, complétée ce jour d'une bonne nouvelle (29 janvier 2023).  

Rocher d'Etréchy (17 décembre 2022) : Cet espace vert, cédé, il y a quatre ans par la municipalité d'Etréchy, à l'agence des espaces vert de la région Île de France, s'est vu d'un coup interdit à la pratique de l'escalade par son directeur général, suite à une demande de convention officielle l'autorisant. En effet, le responsable a refusé de signer cette convention  au prétexte que l'AEV n'est pas totalement exonéré du risque de poursuites en cas de "dommages corporels" consécutifs à un accident d'escalade. Ce qui signifie, implicitement, que l'escalade aurait été autorisée "officiellement" par le propriétaire foncier si cette convention  n'impliquait pas juridiquement l'AEV ou que les demandeurs s'engageaient totalement à assumer les risques de poursuite et soient les uniques responsables de la gestion de la "chose" sur laquelle se pratique l'escalade. La mairie d'Etréchy a donc accepté d'être acquéreur des responsabilités. Une convention devrait d'être signée sous peu autorisant l'escalade sur une période de dix ans.

Pour ce qui est de l'état des circuits en générale, les travaux sont loin d'être achevés et le résultat loin d'être satisfaisant. Par exemple, la réfection de circuit blanc Enfant commencé il y a un an et demi déjà, semble avoir été "suspendu" au profit du circuit vert E3 redéfinie en circuit F (Une aberration que j'ai expliqué ici et .  

Le 31 janvier 2023