2021 - Bilan des Actions sur les circuits

D'hier à deux ans en arrière...

Qu'est-ce qu'il a été réalisé exactement du côté des circuits ?

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Dès lors que vous avez le projet de créer un nouveau circuit qui paraît utile à une partie importante de la communauté des grimpeurs, ou le projet d’une nouvelle mouture d’un circuit très abîmé, il convient d’en avertir obligatoirement le gestionnaire de la forêt qui peut approuver ou refuser votre projet. Or les diverses demandes ne doivent pas être adressées directement à l'ONF, mais seulement depuis deux ans sous la forme d'un formulaire qui doit être obligatoirement posté sur le site web du Cosiroc, comme ça se pratique couramment avec les services administratifs... 

... Sauf que le Cosiroc n'est pas une vraie administration, c'est une association d'associations, dit de défense de notre terrain de jeu, qui les représente officiellement puisque une convention de partenariat pour un délai indéterminé a été signé entre la direction locale de l'ONF et son président : convention qui a prévu pour nous les bénévoles la création d'une commission d'escalade bellifontaine (CEB) dont la vocation est d'échanger sur les entretiens et aménagements de tous les circuits d'escalade de blocs de la région parisienne, peut-on lire dans  la convention cosignée. 

Un tant que personne impliquée depuis très longtemps dans la gestion des circuits d'escalade, je ne contexte pas l'utilité d'une telle commission, mais je trouve anormale qu'à partir du moment que son responsable désigné est sensé représenter l'ensemble des bénévoles et défendre leurs initiatives, que ceux-là ne soient  pas consultés et que seuls les bénévoles membres de l'une des associations fondatrices peuvent s'ils en font la demande d'espérer d'être conviés à ses réunions de travail. Et effet, en quarante ans, les bénévoles qu'ils soient indépendants ou fédérés, n’ont pour la plupart jamais eu la possibilité de choisir leur partenaire sensé les représenter et aussi représenter les intérêts des grimpeurs. En clair, on s'auto désigne entre soi.

En même temps, c’est souvent comme ça dans le monde associatif : des gens à un moment s’auto saisissent d’un siège de responsable pour le bien des autres, puis le temps passant ils finissent par rester dessus des décennies, avec interdiction de relever l’anormalité, si l'on considère qu'en principe un règle qui se compte en dizaine d'années est impossible dans un pays dit démocratique comme le notre. La conjuration des patriarches est un vrai problème de société !

Surprenant aussi cette manière bureaucratie de communiquer entre les parties. Le principe est simple : le Cosiroc collecte les demandes de création postées via son site, ensuite, la CEB a 30 jours pour retourner aux demandeurs l'avis de l'ONF. Or, chose étrange, en deux ans nous n'avons eu aucun retour, pas même un mot pour nous assurer que nos demandes ont bien été communiquées à l'ONF. Ce qui a tendance à bloquer l'avancé des projets des mois durant.

Cependant, si nous avons pu malgré tout mener à bien nos projets de créations et de réfections, c'est parce que nous avons eu recours à la règle : tout silence administratif vaut pour accord... (Règle que nous avons appliquée plusieurs fois bien avant la signature du nouveau partenariat ONF/Cosiroc, pour la même raison d'absence au bout du fil). Pourquoi s'auto saisir d'un poste de responsable, si l'on ne désire pas en assumer les responsabilités ? 

En tout cas, nous n’avons pas exagéré puisque nous avons attendu parfois près de deux ans une réponse (Exemple : la création du circuit orange de Franchard Sablons) et au minimum nous avons patienté trois mois avant de passer à l’action et toujours après en avoir averti le Cosiroc en joignant une demandant de prise en charge d'une partie des frais de l'opération, alors que 30 jours suffisaient (Exemple, la création du circuit jaune d’Isatis). Aussi, il n’est pas juste de dire ou d’écrire que nous avons fait nos circuits en toute illégalité (1) , puisque nous avons fait pour chacun de nos projets concrétisés, une demande en bonne et due forme via le site du Cosiroc et patienté au delà du temps règlementaire

Ensuite, que les demandes de créations aient été communiquées à temps ou pas à l’ONF, nous ne le savons pas. Impossible de le savoir puisque comme affirmé plus haut, en deux ans nous n’avons jamais eu la moindre communication positive venue de la CEB d’où nos incertitudes et notre embarras sur ce que nous devions faire. (Ce silence, à cause de la crise Covid qui a sérieusement malmené la vie des bonnes volontés, nous dit-on). Qu’importe la mauvaise foi, nous sommes soulagés puisque lors de la dernière réunion de la CEB qui a eu lieu en décembre, toutes nos réalisations menées à bien des deux dernières années sont à présent partie de la liste officielle des circuits dressée par l’ONF. Ce qui n’est pas le cas de ceux tracés effectués sans demande préalable, mais auto-autorisées... Et pour lesquelles aucune accusation d'inégalité n'a été formulée : un parti pris peut-être ! (2)

Évidemment, nous ne sommes pas les seuls acharnés à nous occuper de l’avenir de l’escalade à Bleau à travers les circuits, car comme écrit sur TL2B, il faut sacrément l’être pour en faire autant, qu’on jurerait que c’est maladif. Qu’importe le sous entendu, ce qui compte, c’est que le travail des peintres en piste soit reconnu nécessaire et que leurs réalisations soient jugées satisfaisantes par les grimpeurs qui utilisent les circuits d’escalade. Et c’est le cas ! Voici à présent qui a été concrétisé depuis le début de la crise sanitaire, soit en deux ans environ.

Pépito, le 03/01/2022


1) «…On ne peut pas se réjouir comme vous le faites de ce nombre des entretiens et créations. Vous écrivez vous-même que 30 circuits ont été entretenus et rénovés. C’est vrai. Mais pour bon nombre d’entre eux nous pouvons ajouter en toute illégalité puisque sans autorisation du gestionnaire ! Passons sur les entretiens et modifications mineures et évoquons seulement les créations non autorisées par l’ONF. C’est le cas dans les Gorges d’Apremont, à la Canche aux Merciers, au Drei Zinnen, à Franchard, au Calvaire, etc !! » .

2) Depuis l'ONF a dénoncé la CEB et les demandes d'entretien et de créations doivent être effectuées directement à l'ONF.

D’abord les réfections à l’identique ou presque…


Roche aux Sabots :

Rocher Canon :

Rocher Fin :

Bois Rond :

Gorge aux Châts :

Franchard Hautes Plaines :

Pignon Poteau :

Rocher de Chambergeot :

Cornebiche :

Drei Zinnen :

La Butte aux Dames :

Franchard Isatis :

Franchard Sablons :

Franchard Hautes Plaines.

Rocher d’Avon :

Rocher Saint Germain :

Canche aux Merciers :

Chamarande :

Padole :

Beauvais-Nainville :

Beauvais Roches Noires :

Beauvais Télégraphe :

Beauvais Hameau :

Padole-Aqueduc :

La Ségognole :

Franchard Ermitage :

Nemours – Troglodytes :

 

Puis les créations et les réfections lourdes.


Restant long Rocher :

Gorge du Houx :

Drei Zinnen :

La Padole :

La Roche aux Dames-Rempart :

La Roche aux Dames-Cap Avancé :

Rocher Fin :

Rocher Canon

Roche aux Sabots

Franchard-Isatis

Canche aux Merciers :

Gorges d’Apremont-ouest :

Franchard Cuisinière :

Apremont – Clair Bois.

Puiselet :

Rocher du Duc-Louteville :

Rocher du Duc – Roches Noires :

Franchard Sablons :

Parc de Nemours – Troglodytes :

Le Calvaire :

La Butte aux Dames :

 

Ce qui nous fait en chiffres en un peu plus de deux ans certains chantiers ayant été commencés en 2018 :

51 circuits ont été entretenus.

19 circuits ont été refaits entièrement.

17 circuits ont été créés dont 9 de niveau jaune.

 

PS : Ne figurent dans cette récapitulation, ni les circuits réalisés sans demande préalable, ni les circuits repeints mais dont un certain nombre de voies sont encore impraticables car pas encore préparées pour en permettre l’escalade. Il peut y avoir aussi eu des oublis et des erreurs. Bonne grimpe. 

Pépito, recensement effectué le 23 décembre 2021