La Padôle Interdite.
Pépito
Pépito
Ou tout comme...
Depuis quelques mois, les grimpeurs, les randonneurs, entre autres usagés, qui se rendent dans les bois de La Padôle sont confrontés à une interdiction d’emprunter les chemins ruraux notifiée par un panneau, suivi de peu plus deux autres panneaux d’interdiction de stationner dans le pré en friche depuis très longtemps et ordinairement utilisé comme aire de stationnement avec la tolérance du propriétaire. Pourquoi cette tolérance de laisser sa voiture sur la parcelle 363 précisément a été levée ? Qu'est ce qui s'est passé ? (Voir la vue aérienne plus bas).
Parce que depuis l’interdiction de stationner la nuit en forêt domaniale, ce pré était de plus en plus souvent utilisé pour la nuit par des « campistes-cars » avec, hélas, oubli parfois de détritus ; à cause de l’activité des motards qui se sont mis à utiliser son pré comme champ d’exercices (voir les traces sur la photo aérienne) ; à cause des dépôts sauvages ; ou encore à cause du récent panneau indiquant le départ d’un sentier de randonnée, qui implique une sorte de dépossession implicite de la parcelle utilisée traditionnellement par les grimpeurs et les randonneurs : soit près de 200 m², ce qui est peu en vérité. Nous ne le savons pas.
En tout cas, le propriétaire a parfaitement le droit d’interdiction de stationner sur son terrain et il convient de le respecter. En revanche, c’est un peu plus compliqué pour les chemins d’exploitation qui permettaient l’accès aux différentes parcelles agricoles et forestières, qui peuvent appartenir à des propriétaires différents (ce qui implique que les exploitants passent chez les uns et les autres pour se rendre sur leur(s) terrain(s).
Toutes ces précisions pour montrer qu’il existe un droit de passage, soit pour se rendre « chez soi », mais hélas, nous ne possédons aucune parcelle, soit chez un propriétaire qui tolère le stationnement chez lui, ou du moins ne s’y oppose pas. C’est le cas sur diverses parcelles qui n’appartiennent pas au propriétaire de celle interdite où nous pouvons trouver refuge. Comme par exemple sur la parcelle H262 face à une station technique peu après le panneau " propriété privée, défense d'entrée où trois véhicules peuvent trouver place car là aussi aucune interdiction de stationner n'y est explicité. Ou encore sur la parcelle H365 non cultivée située à gauche du chemin qui longe l'aqueduc et peu avant le chemin transversal. Il y aussi une possibilité en lisière du bois au niveau de la parcelle H291 qui était autrefois très utilisée pour rejoindre le secteur de La Locomotive et donc l’accès en voiture est possible (Voir la carte ci-dessous).
Bien entendu, les renseignements données ne constitues pas une sorte d'autorisation implicite de stationner, il convient de vérifier la tolérance réelle des propriétaires. Et c'est en principe la mission historique du Cosiroc de chercher un compromis en vu d'obtenir un accord de stationnement " discipliné " avec le ou les propriétaires des parcelles. Mais, c'est le grand silence du côté du comité de défense des sites d'escalade qui s'est contenté de conseiller de se stationner en tête de chemin sur la minuscule parcelle H620 qui régulièrement utilisé par un particulier du coin. Je déconseille au contraire de prendre la seule place du coin et qui ne solutionne rien en réalité... Là, il faut quitter le confort de son écran. Affaire à suivre ou a laisse courir...